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L’EXCLUSION PARENTALE

Le 11 décembre 2013
Isolement (Parental Isolation) puis Aliénation (Parental Alienation)

 

L’Exclusion parentale se déroule en 2 étapes : l’isolement parental puis aliénation parentale. Elle a de multiples causes et une conséquence tragique : la souffrance de l’enfant consciente puis une souffrance intériorisée et pathologique visible via les Manifestations de l’Aliénation Parentale (MAP/SAP). Il s’agit d’une maltraitance psychologique grave et irréversible (d’autant plus grande que le travail de sape est intense et long dans la durée).

I. Les 2 ETAPES du scénario d’exclusion parentale

L’Exclusion parentale est en 2 phases : isolement parental (le lien enfant-parent est rompu) puis aliénation parentale (le parent pervers induit le travail de sape qui transforme la souffrance de l’enfant en une pathologie inconsciente destructrice de la psychologie de l’individu). Dans les 2 étapes, il s’agit d’une maltraitance psychologique.

I.1. ISOLEMENT PARENTAL

Ce sont des prémices à l’aliénation parentale. Le lien parent-enfant est dans un premier temps coupé et la relation enfant-parent ne s’exprime (au mieux) que dans un contexte de mauvaise qualité (lieux médiatisés, ou sous la pression implicite du parent aliénant). Elle met l’enfant-otage dans une situation qui l’oblige à devoir prendre partie pour le parent aliénant et s’apparentant progressivement aux symptômes d’adhésion propre au syndrome de Stockholm. Cela conduit l’enfant progressivement dans la seconde phase du scénario d’exclusion : l’aliénation. Avant cette deuxième phase, la souffrance de l’enfant séparé, même si elle est muette, elle est réelle et encoreconsciente (même pas forcément expressive surtout si l’enfant est en bas âge). Ne trouvant pas d’échappatoire, la souffrance s’intériorise progressivement et amorce un travail destructeur dans la construction psychologique. Elle mue en une pathologie discrète et préparatoire pour l’étape suivante : le passage de l’ "enfant-otage" à "enfant-soldat" dont les symptômes seront plus visibles et la destruction induite de plus en plus irréversible..

I.2. ALIENATION PARENTALE


C’est dans cette seconde étape de l’exclusion parentale que les manifestations de l’aliénation parentale ("desaffection parentale") sont visibles chez l’enfant tandis que le rôle inducteur du parent aliénant n’est plus nécessaire. L’enfant-otage étant devenu enfant-soldat, il remplit seul cette fois, le rôle d’anéantir psychologiquement le parent aliéné, ayant été formaté pour cela. Les souffrances de l’enfant-séparé sont devenuesinconscientes mais visibles et relèvent de la pathologie (Manifestations/Syndrome de l’Aliénation Parentale ou SAP) .

II. Les CAUSES & CONSEQUENCES de l’Exclusion Parentale

Le parent pervers tente d’isoler dans un premier temps, l’autre parent (Non Représentation de l’Enfant (NRE), Eloignement Géographique Volontaire (EGV) et/ou via l’utilisation de la Calomnie dans les procédures aux Affaires Familiales). Dans un second temps, les manipulations subtiles et discrètes du parent pervers sur l’enfant (travail de sape, formatage) comme les dénigrements outranciers du parent aliénés en présence de l’enfant, propulseront plus ou moins rapidement l’enfant dans la destruction psychologique. Le modèle parentale équilibrant (triade) sera détruit, ainsi que l’image de l’autre parent. Les conséquences de cette maltraitance sont la souffrance de l’enfant lors de la séparation puis l’aliénation parentale. Les conséquences se poursuivent à l’adolescence et à l’âge adulte.

II.1 La SOUFFRANCE DE L’ENFANT

La souffrance de l’enfant est d’abord consciente pendant la phase d’isolement parental, puis au fur et à mesure que l’enfant-otage devient progressivement enfant-soldat, cette souffrance s’intériorise progressivement. C’est seulement lors de cette seconde étape que les symptômes de l’aliénation parentale sont manifestes chez l’enfant. Plus l’on tarde à mettre fin à cette situation qui a son origine d’abord dans la séparation illégitime du lien parent-enfant puis dans le travail de sape exercé par le parent-gardien, plus les effets sur l’enfant de cette maltraitance psychologique sont dévastateurs et irréversibles. La souffrance étant muette et peu visible chez l’enfant en bas âge, elle n’est pas forcément relevée (a fortiori si le mécanisme d’Exclusion Parentale est méconnu)

II.2 La SOUFFRANCE DU PARENT CIBLE

La souffrance du parent séparé (puis aliéné) est aussi importante que celle de l’enfant séparé (non encore aliéné), mais beaucoup moins muette. Le parent ne peut pas faire le deuil d’un enfant encore vivant et ne reçoit pas non plus une compassion évidente de son environnement encore focalisé sur la dimension conjugale et non pas parentale. La violence inhérente à la calomnie renforce l’isolement et le sentiment d’impuissance et d’injustice. Du coup, le parent cible ne trouve pas d’exutoire à sa souffrance et les réactions de violence, de colères, de larmes, … sont même souvent interprétés à charge ou comme des signes de défaillance par des acteurs qui trop souvent ne sont pas même formés à comprendre cette situation. La méconnaissance générale face à l’Exclusion Parentale est fortement inductrice du drame.

II.3 La CALOMNIE


La calomnie est un procédé vieux comme le mondemais qui continue malgré tout d’être particulièrement efficace, notamment pour faciliter l’isolement de l’enfant dans le cadre du processus d’Exclusion Parentale. D’autant plus efficace que la plupart des gens sont sensibles au scandale même quand il est amoncelé par strates successives voire tous azimuts (peu importe le déballage incohérent : car qui s’en soucie ?). Cela stigmatise le parent-cible et lui faire toute crédibilité. En calomniant le parent-cible, le parent pervers motive une privation indue des droits de l’enfant à maintenir un contact naturel avec ses deux parents. Pourtant, par le recours à une simplecheck-list permettant de déceler la calomnie, les témoins du scandale, pourraient s’éviter d’être manipulés de la sorte…

II.4 La PERVERSION

La perversion (morale ou pathologique) (consciente ou partiellement consciente : déni), conduit le parent pervers dans son comportement excluant puis aliénant. Il n’a aucun scrupule car il nie la souffrance de l’enfant par absence d’empathie (déni, clivage,… ) persuadé que les raisons qu’il invoque sont légitimes. Il n’éprouve aucune honte ou sentiment de culpabilité vis à vis du parent cible comme vis à vis de l’enfant. Il ne réalise pas qu’il prive l’enfant de ses droits fondamentaux ; ni qu’il l’entraîne de manière hasardeuse sur un chemin pathologique hautement destructeur. Encore moins qu’il est acteur d’unemaltraitance psychologique car de son point de vue, il affirme au contraire, avoir un rôle protecteur. Plus il est dans cette absence d’empathie, plus sa perversion est grande (tout en étant moins visible) et plus l’enfant est en danger pour sa santé mentale. Comme pour d’autres formes de maltraitance qui peuvent être auto-reproductive, l’analyse généalogique peut permettre la mise en valeur d’un facteur de risque de la perversion aliénante (ou réflexe aliénant) [surtout quand on observe une quasi-tradition de l'exclusion du parent "géniteur" dans certaines familles]…

III. Les ACTEURS de l’exclusion parentale


L’Exclusion parentale s’articule autour d’acteurs (manipulateurs, victimes ou témoins plus ou moins inducteur du processus) qui sont parties prenantes dans les souffrances induites et intériorisés lors du déroulement du scénario. Ils peuvent (comme l’enfant) être de parfaites victimes sans moyen de défense ou des victimes avec très peu de moyens (le parent cible) ; face à l’attitude du parent pervers (travail d’isolement via la calomnie et travail d’aliénation via le dénigrement). Si les grands-parents du parent cible eux, sont victimes collatérales de cette exclusion, les grands parents du parent aliénant peuvent avoir une activité au contraire inductrice (ou de non assistance à l’enfant en souffrance). Cette activité d’influence est d’autant plus subtile qu’elle peut opérer de manière transparente (car totalement sous-estimée et en tout cas très difficile à déterminée). Les professionnels des affaires familiales étant peu (voire pas) formés à l’Exclusion Parentale et à son processus : ils ne peuvent que très difficilement déceler la calomnie, appréhender l’importance de la souffrance de l’enfant séparé, estimer les effets du dénigrement de l’image du parent dans le processus aliénant et ses conséquences dans la destruction psychologique de l’enfant, … Au point, qu’ils deviennent de fait un outil au service du parent aliénant pour en tout premier lieu, lui permettre d’isoler l’enfant de son autre parent…

III.1 L’ENFANT ("enfant-otage" puis "enfant-soldat")

L’"enfant séparé" exprime puis intériorise progressivement ses souffrances. Il exprime dans un premier temps ses souffrances de manière consciente mais sans recevoir (évidemment) l’empathie du parent pervers (qui agit par déni ou clivage – affirmant souvent même un rôle de protecteur // L’importance de savoir discerner la calomnie est donc cruciale pour déterminer dans quel cas situer le comportement accusateur). Cette souffrance s’intériorise progressivement. Quand elle est renforcée par un dénigrement du parent non gardien, elle transforme l’"enfant-otage", en "enfant-soldat" dont les symptômes sont dès lors facilement identifiables et relèvent de l’Aliénation Parentale.

Il faut commencer par inverser le processus en commençant par s’attaquer aux causes : c’est à dire à enrayer la séparation du lien enfant-parent (isolement du parent non gardien, refus de droits de visites, enlèvement, … ) puis à limiter le travail de sape du parent aliénant. A défaut, les dommages psychologiques peuvent être très destructeurs et irréversibles…

III.2 LE PARENT CIBLE ("parent-à-bout" puis "parent-perdu")


Le parent séparé est complètement désarmé du fait qu’il ne comprend pas la situation. Il n’est pas non plus capable, la plupart du temps, de mettre des mots sur ce qui arrive. La souffrance ne trouvant pas d’échappatoire constructif (d’autant que même en connaissance de cause, c’est un parcours du combattant), les débouchés sont tragiques et inefficients (voire aggravent le problème) : violence contre soi ou les autres, enlèvement (les "desperados" : inversant les rôles aliénants/aliénés mais l’enfant demeure l’éternelle victime), intériorisation en pathologie psychiatrique ou maladie psychosomatiques (deuil non réussi d’un enfant vivant), etc… Et rarement finalement (vu les difficultés du problème) en actions sublimées, constructives et efficaces (sinon opérantes)… Mais cela pourrait être largement résolu en restaurant la confiance des victimes de l’exclusion dans leur système judiciaire.. A commencer par l’application effective des droits fondamentaux des enfants à voir leurs deux parents…(Tout le problème est de savoir quand ce système judiciaire sera capable de quitter l’inertie et de s’intéresser à un problème aujourd’hui quasi-sanitaire) [En attendant, aux parents exclus, de suivre ces conseils : "quoi faire ?"]

III.3 LE PARENT PERVERS (calomniateur puis aliénant)


Le parent pervers vise dans un premier temps l’isolement de l’autre parent vis à vis de l’enfant.Il procède le plus souvent, par calomnie pour obtenir des résultats rapides et efficaces, manipulant l’institution judiciaire qui applique unprincipe de précaution plutôt qu’un principe de protection et qui n’est pas ni formée pour déceler la calomnie efficacement, ni informé de ce qu’est l’Exclusion Parentale. Donc muni du blanc seing de la décision judiciaire provisoire ou définitive, le parent pervers est en plus renforcé dans sa légitimité, et donc dans le déni du sadisme par lequel il opère. Outre d’obtenir des décisions judiciaires qui vont pouvoir l’assister dans sa maltraitance, il a sa disposition d’autres moyens tout aussi efficace : le refus pure et simple du droit de visite par NRE (Non Représentation de l’Enfant : 25 000 plaintes par an avec 4% qui aboutissent à une condamnation ) ou par EGV (Eloignement Géographiques Volontaires) ; qui sans astreintes financières automatiques ne trouvent aucune issue à leur résolution (cf mesures préventives contre l’Exclusion Parentale). La voie est ouverte ensuite pour opérer le dénigrement de l’image de l’autre parent et renforcer l’enfant dans l’Aliénation Parentale.

III.4 LES INSTITUTIONS (ou professionnels)

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les dysfonctionnements en interne. La méconnaissance du phénomène d’Exclusion Parentale à travers ces deux étapes que sont l’isolement parental et l’aliénation parentale, rend inefficiente la capacité du système à solutionner le problème. En plus de devenir au service du parent manipulateur, les solutions deviennent même inductrice (visites en milieu médiatisé du parent aliéné, par exemple). Le manque de formation est probablement la principale cause du développement de ce que l’on peut considérer aujourd’hui comme un problème sanitaire grave (6% à 13% des enfants du divorce sont concernés)

III.5 LES GRANDS PARENTS (inducteurs ou victimes)

Le grand-parent peut-être acteur-victime ou acteur-inducteur. Le grand-parent du parent cible est une victime collatérale. Mais le grand-parent du côté du parent aliénant peut avoir au contraire un rôle influent (matriarche / patriarche) et inducteur : d’autant plus efficace qu’il est discret puisque difficilement décelable, sauf à s’intéresser à la généalogie du parent aliénant. L’aliénation parentale est unemaltraitance psychologique et peut donc s’inscrire dans un processus auto-reproductif (parfois même une quasi-"tradition" familiale)

III.6 LES NOUVEAUX CONJOINTS (Les "Nouvelles femmes")


Le nouveau conjoint (du parent cible), vient parfois s’ajouter aux acteurs du scénario. Il peut être alors d’un très grand soutien face à la détresse du parent aliéné. Son rôle peut parfois être particulièrement actif. C’est le cas par exemple du mouvement des "nouvelles femmes" organisées en association pour défendre leur "homme" dans la procédure de divorce…